Dans le cadre du lot de travail 3 du projet GOOD MAUR-NIG, trois visites d’étude ont été organisées à UNIMED, à l’Université Ca’ Foscari et à l’Université de Grenade, auxquelles ont participé 14 personnes issues des cinq universités partenaires mauritaniennes et nigériennes. L’objectif était d’approfondir les connaissances et de renforcer les compétences du personnel académique et administratif impliqué dans le processus d’internationalisation de l’Université de Nouakchott, de l’Université Internationale Libanaise en Mauritanie, de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi et de l’Université Djibo Hamani de Tahoua.
Visite d’étude à Rome (12-14 février)
Au cours de ces trois jours, le personnel d’UNIMED a guidé les participants dans une exploration approfondie des possibilités de financement européen pour la recherche, en mettant particulièrement l’accent sur les programmes accessibles aux pays africains. La formation a couvert les aspects essentiels de la gestion de projets européens, depuis l’accès à la plateforme de la Commission européenne jusqu’à la gestion efficace des procédures administratives et financières. Les stratégies de communication ont également été un thème clé, dotant les participants des outils nécessaires pour améliorer la visibilité et l’impact des projets internationaux.
Visite d’étude à Venise (12-14 février)
Parallèlement, la visite d’étude à Venise, organisée par l’Université Ca’ Foscari, s’est concentrée sur les outils de développement de projets et les possibilités de financement pour la recherche internationale. Les participants ont pris part à des discussions sur la coopération et les expériences d’internationalisation, en s’appuyant sur l’expertise de l’Université Ca’ Foscari. Les sessions ont permis de mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent les collaborations internationales fructueuses en matière de recherche, ainsi que les stratégies de communication et de sensibilisation efficaces. La visite a permis aux participants d’observer en personne les meilleures pratiques et de réfléchir à la manière dont elles pourraient être adaptées à leur propre contexte institutionnel.
Visite d’étude à Grenade (17-19 février)
La semaine suivante, Grenade a conclu les visites d’étude en centrant les discussions sur la mobilité universitaire et les politiques d’internationalisation. Les participants ont examiné les réglementations régissant les programmes de mobilité, notamment les accords d’études, les mécanismes de transfert de crédits et les systèmes d’équivalence. Les sessions de formation ont porté sur la gestion administrative des programmes de mobilité internationale et les structures nécessaires pour soutenir l’internationalisation. En outre, les échanges avec des chercheurs de l’Université de Grenade ont permis aux participants de s’engager dans des discussions académiques et d’explorer des collaborations potentielles.
Les visites d’étude étant terminées, la prochaine étape pour les participants consiste à rendre compte à leurs institutions respectives des connaissances acquises. Les participants commenceront également à réfléchir aux structures nécessaires pour créer ou renforcer les bureaux des relations internationales au sein de leurs universités. Ces activités constituent une étape essentielle pour traduire les enseignements tirés des visites d’étude en actions concrètes qui contribueront à l’internationalisation à long terme des établissements d’enseignement supérieur en Mauritanie et au Niger.